Madame la ministre, je connais tout cela, bien entendu. Simplement, le problème est le suivant : que réalisons-nous concrètement ? Quelles infrastructures sont mises en place ?
Regardons ce que font les autres pays : les Pays-Bas ont un plan concret d’investissement pour maîtriser le sujet. Que fait-on, puisqu’on a supprimé tout ce qui ralentissait l’eau dans les cours d’eau, ce qui fait que le déversement est de plus en plus violent et crée de plus en plus de désordres ? Une telle situation nécessite que l’on construise des réservoirs tampons, des aménagements permettant de stocker l’eau qui se trouve en excès. Tout cela nécessite que nous soyons capables de prendre un certain nombre de décisions.
Aujourd’hui, dans le monde, cent villes ont pris des initiatives dans le domaine de la résilience. En France, les réalisations concrètes tardent. C’est là-dessus que nous serons jugés.