Avec mes collègues, nous avions travaillé sur les nouvelles mobilités, car les mobilités sont un véritable sujet. Je partage l'idée que des initiatives très simples peuvent apporter des services très utiles. Il convient d'être pragmatique. À ce sujet, comment l'Agence nationale de cohésion des territoires (ANCT) pourra-t-elle aider à la structuration des mobilités en zone peu dense ? Je me réjouis au passage que le Cerema ait gardé son autonomie.
Mon constat après vingt ans d'expérience dans les mobilités est qu'on travaille trop en silo et souvent les intéressés connaissent mal les solutions possibles. Il est difficile de faire émerger les bonnes pratiques simples comme, par exemple, mettre en place un espace de stationnement autour d'un point stratégique de covoiturage. La communication est également complexe et les utilisateurs connaissent parfois mal, voire pas du tout, les solutions de mobilité mises en place. J'indique aussi qu'il faut être attentif aux initiatives « sauvages » qui souvent suppléent des initiatives publiques déficientes.