La question des mobilités dans les territoires peu denses se pose à deux niveaux. Celui des outils, pour lequel la question est : que faire pour mieux se déplacer ? On peut être optimiste car les outils commencent à exister. Mais on doit s'interroger aussi à un autre niveau : qui organise la mobilité dans ces espaces ? La loi LOM prévoit que tout le territoire devra être couvert par une autorité organisatrice. Or, les zones peu denses n'ont pas l'ingénierie et ne l'auront pas. A-t-on l'exemple d'intégration des petites intercommunalités de deuxième, voire troisième, couronnes des grosses agglomérations au sein d'ensembles plus vastes, pour traiter la question des mobilités ?