Je ne sais pas ce que va devenir le programme ERASMUS. Il existe une demande forte de nos jeunesses pour poursuivre ces échanges. Les quelques indications en sens inverse données récemment par le gouvernement britannique ont été très mal ressenties par les milieux étudiants. Les universités elles-mêmes s'inquiètent de voir potentiellement la source de talents, professeurs étrangers ou jeunes étudiants, diminuer, voire se tarir du fait de droits d'inscription qui ne seront plus les mêmes. J'étais à Oxford voilà quelques semaines et la rectrice de l'université a évoqué le sujet spontanément. Ils ont besoin des talents du monde entier. Ces programmes européens feront l'objet de négociations. Il faudra trouver des moyens de coopération et des sources de financement.