Intervention de Médéric Chapitaux

Commission d'enquête Combattre la radicalisation islamiste — Réunion du 29 janvier 2020 à 16h35
Audition de M. Médéric Chapitaux spécialiste de la radicalisation dans le milieu sportif

Médéric Chapitaux, spécialiste de la radicalisation dans le milieu sportif :

Je suis très honoré d'être parmi vous pour essayer d'éclaircir ce sujet.

Je travaille sur cette thématique depuis une dizaine d'années. J'ai une double légitimité : j'ai été gendarme pendant quinze ans avant de travailler au ministère des sports, où je me suis occupé de la structuration de la boxe thaï et du kick-boxing dans les quartiers - j'ai été directeur technique national de cette fédération.

Que nous enseigne l'histoire ? Dès 1995, lorsque débute en France la vague d'attentats islamistes, les liens avec le sport sont d'emblée évidents. L'attentat du RER Saint-Michel avait été perpétré par une équipe dirigée par Boualem Bensaïd, qui était éducateur sportif et fut capitaine de l'équipe de karaté d'Algérie. Khaled Kelkal, qui le secondait, était un spécialiste de musculation. Tous les attentats commis en Europe entre 1995 et 2019 l'ont été, ou presque, par des gens qui viennent du sport. Cela ne signifie évidemment pas qu'il faut fermer les clubs de sport : en aucun cas le sport n'engendre mécaniquement ce type de comportements déviants.

Un constat, donc, sur lequel s'accordent tous les travaux scientifiques sur le sujet - je pense notamment à ceux de Scott Atran et de Marc Sageman : il y a un problème avec le sport. Tous les auteurs des attentats de 2004 et de 2005 en Espagne et en Angleterre ont été recrutés dans des clubs de sport. Entre 2012 et 2016, en France, la totalité des auteurs d'attentats terroristes est passée par des clubs de sport ; 52 % d'entre eux pratiquaient des sports de combat.

Si les scientifiques, Bernard Rougier, Hugo Micheron, Olivier Roy, par-delà leurs désaccords, partagent l'idée qu'il y a un problème dans le sport, il faut enquêter sur les clubs de sport. La vérité est qu'il est plus facile, même pour les services de renseignement, d'enquêter dans une mosquée. Le club de sport a ses propres codes, ses propres règles ; pour y entrer, il faut être du quartier ou du milieu.

Quant à moi, j'ai eu la chance, dans le cadre de mes travaux universitaires, de pouvoir me rendre dans tous les quartiers dits sensibles d'Île-de-France, pour une simple et bonne raison : lorsque je travaillais au ministère des sports, j'avais mis en place un dispositif permettant à tous les jeunes des cités qui souhaitaient se professionnaliser d'avoir accès aux diplômes d'État ; fort de la reconnaissance du milieu et armé d'un regard bienveillant, j'ai ainsi pu pénétrer dans les clubs de sport.

Pourquoi un tel lien entre sport et radicalisation ? Très simplement : tous les groupes terroristes, Daech, Al-Qaïda, le Front islamique du salut (FIS), le Groupe islamique armé (GIA), ont utilisé deux documents que vous pouvez consulter, en anglais, sur internet, intitulés « Comment s'entraîner pour le djihad ». Il y est notamment expliqué que l'adhésion à l'idéologie terroriste islamiste implique de se préparer en pratiquant notamment les sports de combat et la musculation. Et il est même précisé que leur préparation doit se dérouler dans des clubs dont les entraîneurs sont musulmans. La pratique des sports de combat répond donc à une commande « institutionnelle » : elle est conforme à la doctrine.

La première alerte a été lancée par le Conseil de l'Europe en 2010, dans un document intitulé Éthique et sport. Le phénomène de la radicalisation y était relié à trois types d'activité : les sports de combat, la musculation, les sports collectifs. Je citerai également les travaux d'un scientifique qui a vécu la décennie noire algérienne, Youcef Fatès ; il a réalisé, en 2004, une enquête sur les liens entre l'islamisme et le sport entre 1924 et 1995 en Algérie : Il y évoque une véritable stratégie de développement dont sont issus tous les terroristes du FIS et du GIA des années 1990, recrutés en majorité dans le milieu des sports de combat et des arts martiaux.

Aucune nouveauté, donc, dans ce phénomène : simplement un déni des pouvoirs publics.

Le danger majeur, aujourd'hui, n'est pas la radicalisation dans les clubs de sport ; ce sont les éducateurs sportifs recruteurs qui posent problème. Les chefs des services de renseignement, lorsque je les ai rencontrés, m'ont donné un chiffre : en 2018, 12,5 % des personnes fichées au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) étaient suivies par le biais du sport, ce qui n'est pas insignifiant, d'autant qu'il faut prendre en compte l'impact de ces éducateurs sur les enfants dont ils ont la charge. Comment peut-on ficher quelqu'un pour radicalisation terroriste - le fichage S signifie atteinte à la sûreté de l'État - et le laisser exercer des fonctions pédagogiques avec une carte bleu blanc rouge délivrée par la préfecture de département ? Il y a là une faille énorme.

Si cet éducateur, lors d'un contrôle de police de la route, est contrôlé positif au cannabis, on lui retirera son autorisation d'exercer. S'il est fiché S par les services de renseignement, en revanche, cela n'apparaîtra pas dans le bulletin B2 de son casier, et il pourra continuer d'exercer son activité, avec un blanc-seing étatique. De plus en plus d'éducateurs sont concernés, et il est impossible de les détecter. C'est là un point aveugle de l'action publique, dont l'impact, dans les quartiers sensibles notamment, est considérable.

J'illustre mon propos : j'ai connaissance du cas d'un éducateur sportif exerçant en Île-de-France, fiché S au plus haut niveau, c'est-à-dire par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Dans son club, où vous pouviez le rencontrer tous les soirs, il faisait figure d'exemple en termes d'action culturelle et de mixité : tout allait bien. Mais, en tant que responsable des gymnases de la ville, il y avait accès librement ; à ce titre, il a pu entraîner dans les locaux du club de la collectivité concernée, pendant plus de deux ans, entre 4 et 6 heures du matin, les membres du groupe Forsane Alizza, dont le fameux Willie Brigitte, qui est mort en zone irako-syrienne après avoir notamment combattu à Tora Bora, écopé de 8 ans de prison et rejoint Daech.

Autre exemple, dans ma région d'origine : celui de la filière de Vesoul, en Franche-Comté - un jeune fils de militaire, plusieurs fois champion de France, est parti avec douze jeunes des clubs de natation et de boxe locaux.

Autre danger : la communautarisation, qu'il ne faut pas confondre avec la radicalisation. Le communautarisme a toujours existé dans le sport - dans mon département d'origine, les Portugais de Dole avaient une équipe de football. Ce phénomène existe partout ; ça ne signifie pas une menace pour la nation. En revanche, il faut combattre le communautarisme idéologique ou religieux qui se déploie à travers le sport.

Un exemple d'un tel communautarisme, phénomène bien distinct de celui du terrorisme, mais qui peut cristalliser les passions : dans le sud de la France, un club de football qui porte le nom de Maccabi, de confession israélite donc, a demandé auprès du district de ne plus jouer entre le vendredi soir et le samedi soir. Dans la foulée, les jeunes des clubs de ce département rural, plutôt catholiques, ont demandé à ne pas jouer le dimanche matin. Et les musulmans, eux, ont décidé qu'ils ne joueraient pas le vendredi après-midi, au moment de la grande prière. Bilan : on arrête de faire du sport.

Nos anciens, le baron Pierre de Coubertin notamment, avaient envisagé ce problème en créant la règle 50 de la charte olympique, qui impose la neutralité dans le sport. Aujourd'hui, en France, une seule fédération, celle de football, a repris ce principe de neutralité en tête de ses statuts. Les autres sports forment un véritable patchwork fédéral, pourtant sous délégation du ministère des sports. Certaines fédérations autorisent le port de signes cultuels dans le cadre de la pratique sportive, d'autres non : toutes n'apprécient pas de la même manière la portée des valeurs de la République.

J'en viens à une autre notion : le choix d'autoriser certaines pratiques s'explique parfois par le clientélisme politique, sachant que, dans certaines villes, des quartiers entiers sont tenus par les sportifs. L'erreur fondamentale a été de croire, après les événements de 2005 - j'étais encore gendarme à l'époque -, qu'il suffisait d'investir massivement dans les infrastructures et que le sport était un facteur automatique d'intégration. Le sport n'intègre pas par lui-même ; ce sont les éducateurs qui utilisent le sport pour intégrer. Résultat : des lieux très performants du point de vue des infrastructures, mais complètement isolés du point de vue de l'encadrement républicain.

Abdelkader Merah a ainsi expliqué, lors de son procès, que le lieu de sa radicalisation avait été le city-stade du quartier des Izards. Près de chez moi, les responsables d'une communauté de communes m'expliquaient récemment qu'ils n'avaient plus accès au city-stade. Dans le sud du pays, deux clubs de fitness et de danse, dont le public était presque exclusivement féminin, partageaient une infrastructure sportive avec un club de boxe ; les professeurs de boxe ont mis la pression sur les femmes au motif qu'elles étaient insuffisamment habillées. Le maire a fini par décider de transférer les deux clubs « féminins » vers une autre infrastructure. Le lendemain matin, les membres du club de boxe avaient privatisé la salle communale en y changeant les serrures. On me demande ce qu'il faut faire ; mais je ne suis pas serrurier...

Je pourrais multiplier les exemples. Hier, à Bordeaux, je suis intervenu auprès de 80 présidents de comités départementaux, à l'invitation de la préfecture. J'y expliquais que si l'on appliquait les directives du Gouvernement, il faudrait fermer quantité de clubs communautarisés, purement et simplement. Ce problème a partie liée avec l'islamisme, mais aussi avec l'ultradroite - je pense au club de boxe identitaire lyonnais, L'Agogé. Les services de l'État ont mis quatre ans pour arriver à le fermer, et le dossier n'est toujours pas clos, parce que l'association relève de la loi de 1901, qui autorise toutes sortes de déviances par rapport aux lois de la République. En l'espèce, le seul motif qui a conduit à la fermeture de la salle de boxe, c'est un extincteur mal placé !

Aujourd'hui, donc, nous sommes face à une vraie difficulté : les personnes qui sont fichées au FSPRT ou fichées S ne sont ni identifiées ni identifiables dans le cadre du face-à-face pédagogique avec nos enfants. La priorité d'un éducateur sportif doit être de sécuriser la pratique sportive et morale des enfants qu'il a à sa charge ; il est donc inconcevable qu'on laisse exercer des éducateurs sportifs déviants.

Je ne parle pas de religion, et c'est bien volontaire : dans mes travaux de sociologie, j'aborde le sujet par le prisme des interactions.

Aujourd'hui, un nombre incalculable de clubs s'approprient le business du « Muslim Fit », créé par un jeune Toulousain : un marché existe. Ce n'est pas illégal ! De la même façon, un nombre incalculable de clubs sont réservés aux femmes. Pour ne pas être stigmatisés, ces clubs affichent une mixité de façade, mais proposent des horaires strictement séparés. Que les femmes fassent du sport, c'est bien ; mais, dans de telles conditions, je ne vois pas l'intérêt !

Dans les départements, les clubs sont en souffrance. Autre exemple : celui d'un club de football du sud-est de la France, qui était dirigé par une femme ; à la fin de la saison sportive, une assemblée générale est organisée, une motion de défiance est votée, des élections se tiennent, la présidente sortante est battue. Que constate-t-on ? Que les cinq personnes qui ont pris le contrôle du club sont fichées S ; après une saison, l'équipe féminine a disparu et le club est étiqueté « barbus ».

Une expérience personnelle : je reçois, un beau jour, l'appel d'un éducateur. La mairie, me dit-il, stigmatise son club comme un club de barbus. Je lui rends visite et consulte les statuts et le règlement intérieur du club. Que lis-je ? « Article 1er : le port du caleçon est obligatoire sous la douche. Article 2 : les prières collectives sont encouragées sur le terrain et dans le vestiaire. Article 3 : l'alcool est interdit dans le club-house. » Je lui livre mon verdict : « oui, ton club est un club de barbus », suscitant son incompréhension. Je lui rappelle le principe de neutralité, qui figure dans le règlement de la fédération française de football. Il me répond que les membres du club ont voté ce règlement à l'unanimité en assemblée générale. Je l'invite à imaginer ce qui se passerait si mon fils venait jouer au football dans son club, et évoque un détournement éducatif du sport. Il concède que j'ai raison, mais qu'aucun « Gaulois » ne vient jamais habiter dans le quartier, et que les membres du club sont tous musulmans.

Depuis, le règlement intérieur a changé ; cela ne signifie pas que les pratiques, elles, ont changé. En France, on produit des normes à la pelle, mais on oublie de vérifier comment, sur le terrain, elles sont appliquées. Si nous ne sommes pas plus vigilants, nous allons au-devant d'énormes difficultés - je le dis pour nous, mais surtout pour les générations à venir.

Dernier point : la politique publique. Je sais bien qu'il est toujours difficile d'observer comment les choses se passent au coeur de la machine étatique. Mais il se trouve que je dirige un organisme de formation formant aux diplômes professionnels du ministère des sports. Dans le cadre de ma thèse, j'ai postulé, au nom de mon organisme, à différents appels d'offres, et j'en ai remporté un certain nombre. Je suis donc à la fois observateur et acteur.

Que constate-t-on ? Qu'y compris au sein du Gouvernement, personne n'est vraiment d'accord. Je me suis entretenu avec les équipes du Premier ministre, du ministère des sports, des collectivités territoriales : j'ai pu me rendre compte que certains, en interne, ne mettaient pas beaucoup d'entrain à appliquer les orientations de politique publique qui sont décidées. Ce sont les éducateurs de terrain, au sein des clubs, qui en souffrent, pas les politiques ! N'oubliez pas que la plupart des acteurs du monde du sport sont en souffrance, à cause du conflit générationnel qui y règne, mais aussi parce qu'ils manquent d'outils juridiques.

Je prends l'exemple du port du voile dans la pratique sportive. On prétend l'interdire au nom de l'hygiène et de la sécurité. Or on note que la fédération française d'escalade autorise le port du voile dans les compétitions sur mur artificiel. Quid des mousquetons et des prises ? Pour l'hygiène et la sécurité, on repassera... La fédération de badminton vient, elle, d'interdire le port du voile.

Et pourtant, il suffirait d'appliquer la règle 50 du Comité international olympique. Nous allons accueillir les jeux Olympiques, et nous sommes incapables de respecter la charte olympique et d'adopter une position claire ! Ce n'est pas faire injure à une religion, quelle qu'elle soit, que de faire appliquer une stricte neutralité. C'est simplement permettre à chacun de pratiquer son sport dans le respect des règlements en vigueur.

Malgré ce que je viens de vous dire, je suis très optimiste : le monde sportif peut tout à fait résoudre un certain nombre de problèmes de manière simple. Je vais vous citer cinq préconisations qui vont dans ce sens.

Il faut tout d'abord appliquer la règle 50, nous venons d'en parler.

Il faut ensuite empêcher l'activité des éducateurs sportifs recruteurs : si une personne est fichée, à quelque titre que ce soit, elle ne doit pas être autorisée à exercer de telles fonctions. Rappelons-nous que les attentats de Christchurch en Nouvelle-Zélande et de Halle en Allemagne ont été commis par des personnes recrutées dans des clubs de sport et qui étaient éducateurs sportifs dans la boxe.

Il faut également fermer les clubs déviants et montrer que les règles sont effectivement appliquées. À ma connaissance, seuls trois clubs ont été fermés pour ce motif, tous les trois à Marseille, l'un de foot, l'autre de sport de combat et le dernier de musculation. Aujourd'hui, les préfets ne sont pas en capacité d'appliquer la loi, parce que l'agrément ne dépend pas d'eux - le rapport de l'Assemblée nationale a également abordé ce sujet. Le ministère des sports s'arc-boute sur une loi de simplification de 2015 qui a prévu que ce sont les fédérations qui attribuent les agréments par délégation. Or cette procédure peut être très facilement détournée, ne serait-ce qu'en s'affiliant à plusieurs fédérations. Il faut donc redonner aux préfets le pouvoir d'attribuer les agréments, ce qui permettra une publicité des décisions lors du retrait de l'agrément - ce sera un signal fort adressé à la population et à l'ensemble des acteurs.

Par ailleurs, les fonctionnaires de terrain ne peuvent plus contrôler les clubs, puisque depuis 2015, la loi de simplification a allégé les obligations déclaratives des associations et a supprimé la déclaration d'établissement des activités physiques et sportives. Le ministère bloque toute évolution sur ce sujet, parce qu'il estime qu'il faut modifier à nouveau la loi, si l'on veut changer les choses.

Enfin, il faut repenser l'application de la loi de 1901 et l'adapter à notre temps. J'estime que ce n'est pas tellement la loi de 1905 qui pose problème, mais plutôt celle de 1901 sur les associations. Par exemple, il me semble que, pour éviter le repli identitaire et la communautarisation et redonner de la démocratie interne, il faut fusionner les clubs.

Ces mesures qui sont relativement simples permettraient, en une ou deux saisons, de régler le problème dans le monde sportif. Le bénéfice serait double : sécuriser le sport et les générations futures.

5 commentaires :

Le 12/05/2022 à 11:01, aristide a dit :

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" La fédération de badminton vient, elle, d'interdire le port du voile."

C'est un vrai scandale, le port du voile ne gêne en rien la pratique du badminton.

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Le 12/05/2022 à 11:02, aristide a dit :

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Et le port du voile dans la pratique de la voile ?

Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui

Le 12/05/2022 à 11:05, aristide a dit :

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Dans le cas de la pratique de la voile, le voile peut être plus dangereux, car il peut prendre le vent (ou alors il faut le porter très serré...; il faudrait faire des expériences en ce sens pour vérifier une quelconque dangerosité, car la République est scientifique, elle ne saurait faire des interdits sur la base d'opinions erronées); chose qui n'existe pas dans une salle clause.

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Le 12/05/2022 à 11:08, aristide a dit :

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"Ce n'est pas faire injure à une religion, quelle qu'elle soit, que de faire appliquer une stricte neutralité."

Justement, la stricte neutralité empêche dire d'emblée qu'un voile est forcément religieux. Et même le serait-il que cela ne regarde que la personne qui le porte. Ce serait comme interdire le sport à des gens parce qu'ils ont telle ou telle origine, ce n'est pas acceptable.

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Le 12/05/2022 à 11:31, aristide a dit :

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"Aucune nouveauté, donc, dans ce phénomène : simplement un déni des pouvoirs publics."

Les pouvoirs publics, ou le déni permanent...

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