Dans la loi de finances, nous nous étions interrogés sur le modèle des prêts, notamment au Brésil ou à la Chine. Pour ces pays, dont on ne peut plus dire qu'ils sont émergents, la logique est ni de dons, ni de prêts bonifiés. Les conditions de vos prêts sont-elles un peu plus favorables que sur les marchés, en termes de durée par exemple ? Pour quelles raisons des pays qui n'ont pas de problèmes de liquidités sont-ils amenés à emprunter à l'AFD ? Par ailleurs, quel est votre mode de rémunération ? Vous rémunérez-vous sur la marge ou recevez-vous des commissions pour les frais de dossier ou l'expertise technique ? Enfin, existe-t-il des contentieux sur ces prêts ? Sont-ils tous remboursés ou certains se transforment-ils comme on l'a vu par le passé ?
En ce qui concerne les implantations immobilières, travaillez-vous en synergie avec les implantations de la France, notamment son réseau diplomatique ?
Quant à votre action au Sahel, on ne peut que l'approuver, compte tenu de la crise migratoire que nous connaissons et de l'extrême pauvreté de ces pays.