« Si le jeune les accepte... » C'est une nuance ?
Me Dominique Attias. - C'est une question de responsabilisation et de réinsertion dans la société. Le juge peut servir à autre chose. On dit au jeune ce qu'on lui propose, avec un risque de prison. Alors que, dans son cabinet, le juge est en civil, il porte la robe devant le tribunal, représentant l'autorité de ce qu'est une peine. Pour des enfants déstructurés, cette symbolique est fondamentale. Les TIG leur sont présentés comme une dernière chance, et cela marche notamment grâce à cette symbolique. La proposition du Gouvernement n'aura pas le même impact.