Ma question s'inscrira dans la continuité de la question de M. Bonne. Le département du Rhône est en train de revoir ses politiques publiques dans ce domaine. Je me suis occupé des centres pénitentiaires pour mineurs, des centres éducatifs fermés et même de l'adoption. Le traitement des mineurs délinquants ou semi-délinquants est d'une complexité considérable : le premier comité de pilotage que j'ai réuni comprenait 80 personnes pour le département du Rhône. On manque de pilote ! Mais on ne peut pas tout piloter de Paris non plus. Il faut vraiment confier aux départements le pilotage et les moyens. Vous avez brillamment expliqué votre stratégie, mais nous sommes dans l'incapacité de l'appliquer sur le terrain faute de financements et de moyens. Pourtant, le département du Rhône n'est pas parmi les plus mal lotis ! Les taux d'encadrement ne devraient plus être fixés par l'État : il faut laisser de la souplesse pour s'adapter aux besoins du groupe.
Ensuite, je vous suggère de parler moins de théorie et plus de financement !