À vous entendre, celles et ceux qui réclamaient un ministère dédié à la protection de l'enfance avaient bien raison, car nous avons le sentiment que ce sujet est enfin pris en compte depuis un an avec cohérence et continuité.
Toutefois, je n'ai pas bien compris la réponse que vous avez faite à Catherine Deroche à propos de l'accès aux fichiers. Nous préconisons en effet que ceux qui emploient des adultes appelés à travailler auprès d'enfants puissent être assurés de leur absence d'antécédents d'agressions ou de violences sexuelles.
En outre, je souhaite attirer votre attention sur un phénomène dont j'ai pris connaissance à la suite d'une visite d'un centre maternel Saint-Luc : la maternité du centre hospitalier universitaire (CHU) de Nantes adresse directement de jeunes femmes accouchées au centre maternel. Pouvez-vous également prendre en compte le sort des jeunes femmes enceintes qui sont à la rue parmi les mesures que vous déployez ? Le CHU les adresse au centre maternel par défaut, en raison du manque d'assistantes familiales spécialisées. Envisagez-vous de répondre à ce besoin, même si les assistantes maternelles ne sont pas enclines, en général, à accueillir de très petits bébés, en raison de la relation encore très forte à la mère, mais aussi parce que les appartements sont parfois trop petits pour cela ?
Enfin, vous évoquez des stratégies, des plans, les rapports, comme celui de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) sur la protection maternelle et infantile, mais de quelle mesure d'évaluation globale disposez-vous ?