Aujourd’hui, dans l’enseignement supérieur, les notes résultent pour l’essentiel d’épreuves de contrôle continu. Diriez-vous que, d’une université à l’autre, il y a inégalité ? Non, il s’agit de diplômes nationaux ! Au contraire, grâce au système que nous établissons, nous renforçons le baccalauréat ; et vous le savez, parce que vous avez étudié le sujet.
On nous reproche aussi d’avoir mené la réforme de façon verticale et autoritaire ; mais c’est faux ! Vous avez vous-même mentionné l’existence d’un comité de suivi de la réforme du baccalauréat. Moi-même, j’écoute les organisations syndicales. Nous avons d’ailleurs consenti quelques modifications sur certains aspects de la réforme. Comme prévu, nous en apporterons d’autres.
Nous faisons donc preuve d’écoute et rien ne peut justifier les violences qui ont lieu aujourd’hui dans une petite minorité d’établissements et qui défrayent la chronique, parce que certains ont intérêt à créer du désordre pour montrer que la réforme aurait été mal préparée.
Dans les établissements où l’on ne relève aucun désordre, tout se passe tout à fait normalement. Je le répète, plus d’un million de copies sont numérisées. Cette numérisation est d’ailleurs l’une des autres innovations de la nouvelle formule : elle permet à un professeur autre que celui de l’élève d’apporter des corrections et, donc, favorise une vision plus objectivée de la correction. Notre réforme comporte toute une série d’innovations de ce type.
Encore une fois, sur un tel sujet, ne cherchons pas à polémiquer, cherchons à l’améliorer. D’ores et déjà, les E3C sont une étape du contrôle continu, qui représente une innovation importante – ce n’est pas la seule – du baccalauréat.