Vous posez, monsieur le sénateur, le problème, essentiel, de notre autonomie en termes d’industrie de la défense. Cette autonomie est importante pour nos armées, nos militaires et notre capacité à conduire des opérations sur le terrain avec des matériels à la fois innovants et ne relevant que de nous-mêmes.
Des entreprises peuvent effectivement se trouver en difficulté. Mais elles sont aidées et épaulées par la DGA.
Vous avez évoqué la situation de Photonis. Pour tout vous dire, je n’ai pas de renseignements précis à vous fournir, aujourd’hui, sur cette entreprise… §Pardonnez-moi, mais le secteur de la défense compte de nombreuses entreprises. Dès que je les obtiendrai auprès de la DGA, je vous transmettrai ces informations.
En tout cas, sachez que nous sommes particulièrement vigilants sur ces sujets.
Il est important que nous puissions garder des capacités sur le plan de l’autonomie stratégique européenne. Le budget de la défense européen, le Fonds européen de la défense, sera là aussi un atout majeur. Entre 2021 et 2027, 13 milliards d’euros seront ainsi dévolus à la recherche, à l’innovation, à la création d’outils européens de défense qui pourront assurer une autonomie stratégique européenne.
Notre action, à l’heure actuelle, doit être à la fois française et européenne.