Cet amendement concerne la prise en compte de la préservation de la biodiversité dans les expérimentations.
La lutte antivectorielle utilise des produits biocides nocifs pour les écosystèmes et les enjeux de la biodiversité et donc pour l’homme.
Parfois même, des produits qui ne sont plus autorisés en France ou en Europe sont réintroduits. C’est notamment le cas du malathion, interdit en France depuis 2008 et en Europe depuis 2012, auquel le Gouvernement a accordé un recours dérogatoire en Guyane.
Il est nécessaire d’orienter les expérimentations vers des pratiques plus respectueuses de l’environnement comme celles de la stérilisation de l’insecte, de l’introduction de moustiques au patrimoine génétique modifié, ou encore de l’immunisation des populations de moustiques en les infectant artificiellement par une bactérie les rendant réfractaires au virus de la dengue, par exemple.
Face à l’effondrement de la biodiversité, en particulier des insectes et des arthropodes, n’opposons pas les enjeux et développons des politiques publiques qui prennent en compte tous ces aspects.