Je partage les interventions des collègues qui m'ont précédé. Il est vrai qu'il est toujours difficile de recenser, de manière exhaustive, les fonds destinés à la recherche, qui peuvent notamment provenir des régions et des contrats de plan État-régions. L'objectif d'un maintien des crédits conduit à une érosion des moyens confiés à la recherche uniquement par le phénomène du GVT, puisqu'il ne sera pas possible de remplacer les emplois sur la base d'un pour un, du fait de l'augmentation des traitements et des frais de fonctionnement induits. On sera ainsi obligé de recourir plutôt à des diminutions d'emplois. Je constate également que les grands organismes de recherche commencent à trouver la situation critique et, sur le tableau que j'ai sous les yeux, je ne vois aucune augmentation bénéficiant aux organismes de recherche. Certains, comme l'Institut de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA) ou l'IFP Énergies nouvelles (IFPEN), sont venus nous alerter des difficultés sérieuses auxquelles ils doivent faire face et qui peuvent se solder par l'abandon de leurs programmes. Si l'on a une ambition marquée pour la recherche, il est nécessaire qu'elle soit inscrite plus fortement dans les budgets.