Intervention de Simon Sutour

Commission des affaires européennes — Réunion du 29 janvier 2020 à 13h35
Institutions européennes — Réunion plénière de la lxiie conférence des organes spécialisés dans les affaires communautaires cosac du 1er au 3 décembre à helsinki - communication de m. jean bizet

Photo de Simon SutourSimon Sutour :

Cette LXIIe COSAC fut très intéressante.

Le veto mis par la France contre l'adhésion de l'Albanie et de la Macédoine du Nord à l'Union européenne a été critiqué par les représentants d'autres pays dont je partage la position. Il semble qu'une solution de rattrapage se profile et j'espère qu'elle aboutira.

Si nous en reparlerons dans le deuxième point inscrit à l'ordre du jour, concernant l'usage du français dans les institutions européennes, je tiens à relever un événement qui s'est produit lors de cette conférence, qui montre que les règles ne sont pas respectées. La COSAC a été créé en 1989 à l'initiative de Laurent Fabius, qui était alors président de l'Assemblée nationale. Les deux langues officielles de la COSAC sont le français et l'anglais. Lors de l'une des sessions, les traducteurs ont quitté la séance avant la fin de celle-ci. Le président de séance, président de la commission des affaires européennes du Parlement finlandais, a alors demandé, en anglais, que les interventions se poursuivent en anglais puisqu'elles n'étaient plus traduites. Nous nous sommes insurgés. Une collègue député a fait son intervention en français. Les Français et les Belges étaient certainement les seuls à la comprendre. À la reprise de séance, Jean Bizet est monté à la tribune pour un rappel au règlement afin de relever le fait qu'il n'était pas respecté. Le président de séance s'en est excusé, mais cela donne lieu à une situation où l'on agace certains de nos collègues - les plus anglophones - en ne demandant que le respect des règles. Nous devons nous battre pour que tous les textes soient distribués en anglais et en français. Nous devons continuer de mener ce combat et je félicite Jean Bizet pour sa réaction.

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