Je partage le constat de Joëlle Garriaud-Maylam sur le fait que les Français sont parfois mal à l'aise à l'idée d'intervenir en français. Je m'interroge aussi sur le rôle que joue la technostructure et sur le recrutement des agents des institutions de l'Union européenne. Le trilinguisme français-anglais-allemand n'est probablement pas un critère de recrutement. Or, bien que très restrictive, cette exigence de trilinguisme est la condition sine qua non de l'émergence du français. Comment promouvoir notre langue si l'ensemble des personnels de la technostructure est formé en anglais dans leur pays d'origine ? La promotion du français passe par cette exigence de trilinguisme au sein de la technostructure.