Les aides à la garde d’enfant s’adressent à toutes les familles, tout comme les allocations familiales, même si elles ont été modulées, en vertu, je le rappelle, d’une décision de l’ancienne majorité.
Le choix de cibler certaines aides sur les plus précaires relève de l’équité. Il s’agit de garantir l’égalité des chances entre toutes les familles. Remettre en cause ce financement, c’est remettre en cause ce pilier de notre politique familiale qu’est l’universalité.
Deuxièmement, sur le plan de la gouvernance, la branche famille est aujourd’hui gérée par un conseil d’administration où siègent les partenaires sociaux et les associations familiales. Cette instance de démocratie sociale fonctionne. Je tiens d’ailleurs à saluer le travail constructif du conseil d’administration au service de toutes les familles, y compris les plus précaires.
Un financement par l’État mettrait à mal cette logique, ainsi que le rôle des partenaires sociaux dans notre politique familiale !