Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, nos outre-mer sont particulièrement sensibles au changement climatique, du fait de leur insularité et de leurs différentes situations géographiques.
Il est dès lors primordial d’investir dans la recherche, l’observation et la prévention des risques climatiques pour tous les territoires ultramarins.
Pluies torrentielles, cyclones, tremblements de terre et tsunamis sont autant de phénomènes à l’intensité et à la fréquence croissantes.
Il en résulte des mouvements de terrain et des inondations sur les terres littorales, mais aussi, chose plus grave encore, des infiltrations d’eau salée dans les nappes phréatiques. Ainsi, à Wallis, l’eau deviendra à terme impropre tant à la consommation qu’à toute culture agricole.
Ce phénomène d’élévation inéluctable du niveau de la mer, combiné à l’acidification croissante des océans, est appelé à s’accroître dans la plupart des territoires ultramarins. Cela affectera à terme la survie et le bon fonctionnement des écosystèmes littoraux, tels que les récifs coralliens et les mangroves, qui exercent une fonction protectrice des littoraux.
Des marges de progrès existent pour les territoires d’outre-mer les plus démunis, en particulier à Mayotte et Wallis-et-Futuna. Des investissements doivent être faits dans le domaine des équipements, notamment pour renforcer la couverture en radars météorologiques et en houlographes.
Par ailleurs, des structures de coopération devraient être mises en place avec les autres îles et territoires de l’environnement régional de nos outre-mer.
Madame la ministre, je souhaiterais donc savoir à quels investissements le Gouvernement envisage de procéder dans ces deux domaines.