Intervention de Annick Girardin

Réunion du 18 février 2020 à 14h30
Risques naturels majeurs outre-mer — Débat interactif

Annick Girardin :

Je suis d’accord avec vous, monsieur le sénateur Laufoaulu : il convient de conserver des dispositifs de surveillance et d’observation de qualité, tant pour les phénomènes liés au réchauffement climatique que pour les autres risques auxquels sont exposés nos différents territoires d’outre-mer, où qu’ils soient situés.

Je veux proclamer ici, comme j’ai eu l’occasion de le faire en Polynésie il y a quelques jours, que nos territoires ultramarins sont de véritables vigies du dérèglement climatique sur nos trois océans. Il faut que nous soyons mieux équipés pour assumer ce rôle de vigie.

Dans mon propos introductif, j’ai rappelé combien nous étions investis dans la préparation à la lutte contre ces risques majeurs. Ces risques sont largement gérés aujourd’hui, comme l’illustrent plusieurs exemples. Nous sommes bien ces vigies !

Ainsi, nous disposons d’un observatoire volcanologique et sismologique à la pointe de la technologie ; il produit des résultats.

Nous avons également procédé à des investissements majeurs pour la surveillance des inondations et nous comptons les poursuivre. Nous menons plusieurs études prospectives cycloniques : divers organismes et chercheurs sont engagés sur ces sujets. Nous procédons à la régionalisation des scénarios climatiques outre-mer ; des modèles de submersion ont été développés. Nous disposons donc de plusieurs outils pour suivre l’évolution du dérèglement climatique et des risques qu’il engendre pour les territoires d’outre-mer.

Bien évidemment, nous maintiendrons notre capacité en la matière sur les trois bassins. Le Président de la République se rendra bientôt en Polynésie ; il souhaite partager avec les États insulaires du Pacifique l’ensemble de nos outils. Wallis-et-Futuna sera également représenté lors de ce déplacement.

Le Criobe, le Centre de recherches insulaires et observatoire de l’environnement, travaille sur le dérèglement climatique en milieu insulaire, effectue des recherches sur le corail qui pourront être ainsi partagées. Nous savons bien combien les barrières de corail nous protègent ; c’est pourquoi il nous faut travailler sur ces sujets.

Je pense aussi à Mayotte…

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