Monsieur le sénateur Artano, vous parlez de Saint-Pierre-et-Miquelon, qui est votre collectivité comme la mienne.
N’étant pas parlementaire, je n’ai pas voté le texte que vous avez évoqué en 2018… Je me garderai donc de tout commentaire.
Le PPRL de Saint-Pierre-et-Miquelon a été signé le 28 septembre 2018. J’évoquais précédemment des situations particulières dans la négociation, notamment à Saint-Martin. À Saint-Pierre-et-Miquelon, certaines pratiques n’ont pas nécessairement été assez ouvertes à la population et aux collectivités. C’est pourquoi je veille désormais à ce que la transparence soit de rigueur.
Le schéma territorial d’aménagement et d’urbanisme, le STAU, de Saint-Pierre-et-Miquelon, qui doit être compatible avec le PPR, fait actuellement débat. Ces sujets sont toujours très sensibles pour les populations de Saint-Pierre-et-Miquelon comme de Saint-Martin, de Saint-Barthélemy ou de Wallis et Futuna.
Il était temps – je l’ai dit il y a plus d’un an – que l’on repense l’aménagement du village de Miquelon, afin d’étendre le village vers des terrains qui ne sont pas inondables ou, du moins, qui ne connaissent pas ce type de risque.
J’avais dit être prête à aider des porteurs de projets d’éco-quartier. Je suis prête à aider la collectivité et toutes les collectivités d’outre-mer en mobilisant le fonds Barnier, l’AFD et la Caisse des dépôts, qui peuvent accompagner les collectivités, notamment par des prêts à des taux très faibles, voire nuls sur des durées très importantes. Il est urgent de mettre ce travail en place.
Je me félicite de la prise en compte des demandes de nos concitoyens de Saint-Pierre-et-Miquelon. Ce devrait être le cas partout.