Il s'agit d'une question très importante.
Nous avons abordé les problématiques d'échanges avec les régions dans notre dernier rapport annuel. Il est essentiel d'articuler les politiques nationales et régionales. Les régions sont une source d'innovation, notamment en raison de leur proximité avec les entreprises et les citoyens.
Nous allons approfondir cette question. Nous devons d'abord nous assurer que les régions disposent des données nécessaires pour piloter leurs propres stratégies de réduction et qu'elles ont la capacité de produire et de gérer des données régionales sur les émissions et les trajectoires par secteur. Les PCAET ont été mis en avant, en parallèle de la loi relative à l'énergie et au climat. Or nous ignorons si les objectifs nationaux sont bien déclinés à l'échelle régionale.
Beaucoup reste à approfondir. Je dispose encore de trop peu d'éléments pour vous en dire plus. Je me suis rendue à plusieurs reprises dans les régions, à Bordeaux, pour les Assises de l'environnement, dans les Alpes-Maritimes, dans le Grand Lyon... Je me rendrai prochainement à Marseille. Il s'agit d'encourager les acteurs à s'engager plus fortement. Le même constat vaut pour l'échelon territorial ou national : beaucoup d'efforts, beaucoup de bonne volonté, mais très peu d'organismes pilotes pour atteindre la neutralité carbone. Le secteur des transports sera particulièrement difficile à gérer tant au niveau national qu'au niveau régional.
Beaucoup reste à voir et à faire. Notre premier rapport annuel souligne clairement l'importance de soutenir les efforts régionaux. Il s'agit de leviers très puissants.