Nous avons effectivement conclu à la nécessité de donner un prix, direct ou indirect, au carbone. La solution la plus efficace pour ce faire est une taxe carbone, mais ce n'est pas la seule. Normes, réglementations et quotas permettent de fixer un prix indirect et sont sans doute plus acceptables par la société. Le plus important est que le prix du carbone existe, qu'il soit à la bonne hauteur, qu'il soit prévisible et qu'il augmente avec le temps, de manière à influencer les choix des investisseurs. Les projets de taxe carbone doivent être revus, mais tant que cette voie est gelée, il faut utiliser les autres instruments plus massivement.