Intervention de André Gattolin

Commission de la culture, de l'éducation et de la communication — Réunion du 19 février 2020 à 9h40
Restitution des oeuvres d'art — Audition de M. Stéphane Martin ancien président de l'établissement public du musée du quai branly - jacques chirac

Photo de André GattolinAndré Gattolin :

Le Louvre Abu Dhabi n'a pu voir le jour que grâce à l'agence France-Muséums, avec l'aide de Marc Ladreit de Lacharrière. Vincent Eblé et moi avons rédigé un rapport sur France-Muséums : il était clair que le Louvre Abu Dhabi a été fait avec l'argent de cet émirat, et non du Louvre. Si nous imaginons un Louvre d'Afrique, il faudrait en trouver le financement.

À ce propos, Marc Ladreit de Lacharrière nous avait annoncé qu'il souhaitait léguer un jour ses collections notamment au musée du Quai Branly, s'inscrivant dans ce patriotisme patrimonial.

S'agissant du droit de préemption exercé par l'État, j'ai longuement échangé avec Mme Le Floc'h, propriétaire du pleurant du tombeau de Philippe le Hardi. Il se trouve que, voulant le vendre, le Conseil d'État a décidé que cette oeuvre n'avait jamais cessé d'appartenir à l'État. Le risque est que se crée un marché noir. D'autant que Mme Le Floc'h m'a indiqué être redevable de 400 000 euros de droits de succession.

J'ai d'ailleurs senti que vous étiez dubitatif au regard de la démarche de l'État.

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