À ma connaissance, l'Unesco n'a jamais travaillé à la définition de règles éthiques qui pourraient guider les décisions de restitution. À une époque, concernant des oeuvres particulièrement importantes pour le patrimoine de l'humanité, elle a travaillé sur la notion de propriété collective. Par exemple, le plafond de la chapelle Sixtine appartient au Vatican, mais en cas de travaux de restauration, c'est une commission internationale qui se réunit. N'appartient-il de fait pas plutôt à la communauté des hommes ? Ne faudrait-il pas définir une notion de responsabilité transcendant la propriété réelle de l'oeuvre ?
L'Unesco peut être un lieu de réflexion, mais l'on sait que le dialogue n'y est pas toujours facile.