Vous avez raison, madame la sénatrice Lienemann, Renault est confronté à des résultats en forte baisse, qui sont négatifs cette année. Ils sont emblématiques des défis que traverse aujourd’hui la filière automobile.
Ces défis, je veux les rappeler parce qu’ils sont importants.
Il y a trois défis structurels.
Le premier, c’est la transition énergétique. Sachez-le, Renault a massivement investi dans cette direction, notamment en faveur du moteur électrique.
Le deuxième, c’est celui du véhicule connecté, qui conduira à la proposition d’autres services et, peut-être, à l’entrée de nouveaux acteurs sur ce marché, qui viendront concurrencer les acteurs historiques.
Le troisième, c’est celui du véhicule autonome.
Ces trois défis imposent des investissements massifs ; c’est ce que vous constatez dans les comptes de Renault. Ces investissements consomment l’argent gagné et même au-delà