Naufrage de la réforme des retraites, grève de onze mois du personnel hospitalier, démissions collectives par centaines de chefs de service, report du plan Grand âge, fermetures de maternités : le bilan de Mme Buzyn, qui prétendait vouloir « réenchanter l’hôpital », ressemble aujourd’hui à un champ de ruines…
Aussi, monsieur le Premier ministre, de deux choses, l’une : soit, sourd et aveugle, et à l’encontre de toute réalité, vous prétendez, comme vous l’indiquiez hier, que Mme Buzyn fut une excellente ministre, auquel cas son départ est la marque d’une désinvolture qui frise, pour certains, le mépris à l’égard des politiques publiques, soit vous partagez, en réalité, le constat des Français et vous avez saisi cette occasion pour acter son départ du Gouvernement, le dix-septième ou dix-huitième depuis 2017.
Monsieur le Premier ministre, la France mérite que vous privilégiiez l’intérêt général plutôt que l’intérêt partisan ; nos concitoyens attendent donc votre réponse.