Le premier pilier inclut en effet l’indispensable DPB et l’aide directe aux agriculteurs, qui leur permet de continuer à vivre, mais il inclut également le verdissement – c’est la transition agroécologique que vous évoquiez. Si les éco-schémas qui vont être mis en place représentent 20 % à 30 %, ce sera 20 % à 30 % de verdissement. Il faudra bien sûr aider davantage les entreprises qui iront dans ce sens.
Quant au deuxième pilier, on pense qu’il est traditionnellement celui du verdissement, mais c’est aussi celui du développement économique. Je pense à la DJA (dotation jeune agriculteur), aux aides à l’installation ou au foncier, ou encore au futur système assurantiel pour répondre aux aléas.
Développement économique et verdissement doivent aller ensemble. Ne les opposons pas !