Intervention de Didier Guillaume

Réunion du 20 février 2020 à 14h30
Action du gouvernement en faveur de l'agriculture — Débat interactif

Photo de Didier GuillaumeDidier Guillaume :

Monsieur le sénateur Kern, un certain nombre d’organisations professionnelles et de syndicats agricoles ont fait leur le mot d’ordre suivant : « N’importons pas l’agriculture que nous ne voulons pas ! » Je fais mienne cette phrase, tout comme le Gouvernement : n’importons pas une alimentation que nous ne voulons pas !

C’est tout le sens du travail que nous menons pour la mise en place de normes équivalentes, avant tout en Europe, évidemment, car 95 % des importations agricoles en France viennent d’États membres de l’Union européenne. C’est sur ce volet que notre travail avec les pays du sud et de l’est de l’Europe doit porter : il faut unifier les normes pour trouver un meilleur équilibre.

Je parlais précédemment de convergence externe, mais nous devons aller beaucoup plus loin en matière de normes sociales et économiques. Tant que nous n’agirons pas dans cette direction, nous n’y arriverons pas. Un poulet en provenance d’Ukraine sera toujours moins cher qu’un poulet produit à Loué, dans les Landes ou à Saint-Sever.

Votre deuxième question porte sur la santé et la réglementation.

Franchement, nous pouvons être fiers de notre système de surveillance en France. Nous pouvons être fiers du travail mené par la DGAL, ainsi que des contrôles de la DGCCRF. Lors de l’épisode de l’arrivée frauduleuse de bœuf polonais en France, par exemple, il ne nous a fallu que trois jours pour récupérer la viande.

La France propose à l’Union européenne de mettre en place une task force – pour le dire en patois alsacien

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