Intervention de Roland Courteau

Réunion du 20 février 2020 à 14h30
Action du gouvernement en faveur de l'agriculture — Débat interactif

Photo de Roland CourteauRoland Courteau :

Si ce marché disparaît, la perte globale s’élèvera même à 1 milliard d’euros.

Des négociations pour supprimer ces taxes s’imposent donc au plus vite, mais, dans cette attente, il faut que nos entreprises puissent tenir le choc. Pour ce faire, des mesures de soutien doivent rapidement être prises, comme la mise en place d’un fonds de compensation par exemple.

La deuxième difficulté concerne le Royaume-Uni, qui représente un marché de 1, 2 milliard d’euros pour nos vins et spiritueux. Dans ce dossier, un accord est vivement souhaité, afin de préserver les flux, la logistique et les accords de protection de nos IG.

Il nous faut en outre continuer à ouvrir le marché chinois en négociant des accords éliminant les barrières aux échanges et protégeant nos indications géographiques.

Un autre problème, monsieur le ministre, mérite d’être porté à votre attention, celui lié à l’ordonnance publiée dans le cadre de l’article 11 de la loi Égalim. La coopération agricole considère que cette ordonnance détricote le statut coopératif, dès lors que celle-ci se trouve banalisée comme un opérateur économique commercial, sans que l’on prenne en compte sa spécificité. Cette ordonnance ne va-t-elle pas à l’encontre de toutes les valeurs de la coopération ?

Enfin, j’ai une dernière question sur la possible coexistence, sur un même foncier de qualité agronomique médiocre, de primes PAC classiques et de revenus tirés d’une activité photovoltaïque, par exemple. Je pense notamment à un projet, qui est cher à mon collègue Franck Montaugé et qui consiste à utiliser l’ombre des panneaux photovoltaïques et à la répartir de manière à favoriser la culture de plantes aromatiques et médicinales, par exemple. Quelle est votre réponse sur ce point ?

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