Et, dans ce cas, c’est l’agriculture et le secteur agroalimentaire qui en subissent les conséquences.
Dernièrement, nous vous avons adressé des propositions sur des sujets précis. En voici deux exemples.
Avec notre collègue Yannick Botrel, je viens de déposer un rapport sur l’agriculture biologique, dans lequel nous recommandons de mettre en cohérence les objectifs de conversion des exploitations avec la programmation financière. Les crédits diminuent, alors que la demande de produits bio est en hausse en France, et nous nous voyons forcés d’importer 30 % des produits consommés.
Dans son rapport sur la dégradation de la place de l’agriculture française sur les marchés mondiaux, notre collègue Duplomb préconise quant à lui de conserver la diversité de notre agriculture. En effet, elle est capable de conquérir des marchés là où cette demande va exploser, en Afrique et en Asie, ou encore de lutter contre la concurrence déloyale des importations ne respectant pas les normes imposées aux agriculteurs français.
Monsieur le ministre, nous éprouvons semble-t-il les mêmes inquiétudes et nous dressons les mêmes constats. Joignez la parole aux actes et saisissez-vous des propositions concrètes que formule le Sénat.
L’agriculture française et les agriculteurs sont face à des défis majeurs : nous devons collectivement, et particulièrement votre ministère, être à leurs côtés et pas seulement sous l’œil des caméras au salon de l’agriculture !