Pour le moment, nous sommes parvenus à identifier les situations qui ont pu provoquer la contamination des personnes malades. Cependant, nous ne pouvons pas exclure que nous ne puissions pas toujours, à l'avenir, repérer le moment de la transmission.
Que fera-t-on alors ? Que dira-t-on aux gens ? Comment endiguera-t-on le sentiment de panique ? En quoi les élus que nous sommes peuvent être utiles sur ce plan ?
Pourquoi ne donne-t-on pas de consignes dès à présent ? Pourquoi ne dit-on pas, par exemple, qu'il faut apprendre à se saluer sans contact tactile ? De telles mesures préventives ne sont pas forcément complètement inutiles.
Par ailleurs, qu'avez-vous prévu pour gérer le potentiel afflux massif de patients dans les hôpitaux ? Il y a déjà du monde dans les hôpitaux, le personnel hospitalier manque et, contrairement à la Chine, nous ne savons pas construire un hôpital en huit jours...
Qu'envisagez-vous pour l'étape suivante ? On ne peut pas exclure que les questions de frontières seront alors devenues assez anecdotiques.