La question du financement est importante. Des articles de presse font mention d'une somme de 1,4 milliard d'euros apportée par la trajectoire de SNCF Réseau. Ce montant est exact, mais il ne fait apparaître ni les optimisations industrielles, ni les recettes complémentaires, ni les surcoûts et aléas survenus depuis la loi de 2018. En y ajoutant les deux premiers items, y compris selon des hypothèses assez conservatrices, on arrive à l'équilibre financier.
Au total, le montant à couvrir devrait être de 300 millions d'euros sur dix ans, qu'il faut mettre en regard du coût de 150 millions d'euros pour les grèves, de 120 millions d'euros au titre des mesures de la loi Didier et de plusieurs centaines de millions d'euros pour financer des alternatives au glyphosate. À ce titre, il nous faudra, avec Jean-Pierre Farandou, travailler sur de nouvelles pistes, afin de poursuivre la séquence d'assainissement financier, tout en maintenant les investissements.
S'agissant des auditions organisées au titre de l'article 13, dans notre intention de réunifier le groupe ferroviaire, nous avons maintenu l'audition du directeur général de la holding SNCF, lequel est en mesure de répondre à toutes les questions. Mais j'entends la remarque formulée.