Je rappelle que le préfet Philizot a rencontré les présidents des exécutifs régionaux à plusieurs reprises, ainsi que les vice-présidents chargés des transports. Si la question des petites lignes ferroviaires a vocation à être traitée dans le cadre des CPER, elle mérite d'être abordée isolément. En effet, certaines lignes seront reprises par les régions ou, au contraire, remontées au niveau du réseau dit « structurant ». En outre, un certain nombre de projets ferroviaires inscrits dans les CPER feront l'objet d'avenants, de sorte que les travaux les plus urgents puissent être réalisés.
En ce qui concerne le RER métropolitain à Bordeaux, la réflexion est en cours. L'État débloquera une enveloppe de 2 millions d'euros pour le financement des études inscrites dans le CPER. Pour le RER métropolitain de Toulouse, l'État versera 31 millions d'euros pour les travaux de « diamétralisation » et de « désaturation » du réseau. Toutes les opérations prévues par la loi d'orientation des mobilités (LOM) seront financées. Le plan relatif aux petites lignes ferroviaires viendra évidemment s'intégrer dans cette ingénierie financière un peu complexe.