Je vous le confirme, nous avons obtenu un premier sillon de la part de SNCF Réseau pour développer le ferroutage entre Cherbourg et Bayonne.
Concernant le train léger, l'État lancera très prochainement un appel à projet pour l'émergence de la mobilité hydrogène. La manière dont se dérouleront les différents appels à projets qui en découleront sera explicitée à ce moment-là. À ce stade, je ne peux malheureusement pas vous en dire davantage : la démarche se veut partenariale, avec, notamment, un gros travail de l'Établissement public de sécurité ferroviaire (EPSF), parce qu'il est évidemment hors de question de déroger aux règles de sécurité.
Retenons l'idée qu'un train léger pèse moins de dix tonnes à l'essieu, contre douze tonnes pour les trains actuels, et qu'il peut transporter entre 80 et 100 personnes, contre plus de 200 passagers aujourd'hui. Ce train permettra de faire des économies à l'acquisition et, surtout, en termes d'exploitation. Aujourd'hui, la plupart des voies sont dimensionnées pour accueillir des trains de 1 000 tonnes. Avec des trains plus légers, les besoins en termes de régénération des voies seront moindres, ce qui permettra des économies très substantielles. Le rapport Philizot fait ainsi état de 25 à 35 % d'économies envisageables.