La région Nouvelle-Aquitaine compte plus de 50 % de petites lignes, dont l'enjeu financier représente 1,2 à 1,3 milliard d'euros. Des discussions sont en cours avec Alain Rousset, président du conseil régional. La ligne Limoges-Angoulême, qui devra être traitée dans le pacte régional, est assez empruntée : dès lors, je ne suis pas certain que le train léger représente la solution la plus pertinente.
S'agissant du trafic des poids lourds, si une autoroute se trouve à côté de la route nationale, un itinéraire bis doit être praticable. Les maires, sur le territoire de leur commune, peuvent prendre des mesures pour éviter les engorgements. Nous avons, concernant la RN 10, mandaté la préfète pour réfléchir aux solutions envisageables au regard notamment des objectifs environnementaux.
L'AMI sur les biocarburants, lancé le 27 janvier, correspond à une phase intermédiaire pour la décarbonation du transport aérien, dans la perspective de tenir les objectifs fixés pour 2050. Il faudra probablement inventer une nouvelle génération d'avions fonctionnant avec des carburants synthétiques ou de l'hydrogène. Cette évolution pose la question de la production massive d'hydrogène et d'électricité décarbonés. Le Conseil pour la recherche aéronautique civile (Corac) poursuit, à cet effet, un programme de travail ambitieux. Il sera également nécessaire de faire voler des avions démonstrateurs de dix à quarante places qui seront hydridés. Le premier dépouillement des candidatures de l'AMI sera effectué au mois d'avril par la Direction générale de l'aviation civile (DGAC).