Merci, messieurs les ambassadeurs, de votre présence et de ce dialogue.
Monsieur l'ambassadeur du Burkina Faso, vous avez cité un certain nombre de groupes djihadistes comme étant ceux qui menacent votre population. Comment analysez-vous cette menace ? Qui sont ces groupes ? Comment se développent-ils ? Comment recrutent-ils ? Par qui sont-ils financés et armés ? C'est important, car pour envisager une solution politique, il faut savoir à qui on a affaire. Quelle est votre appréciation de la nature de cette menace et comment s'est-elle développée dans la région ? Quelle transition politique pour reconstruire la paix dans la région ?
Mon groupe politique fait partie de ceux qui, depuis le début de l'engagement militaire français, ont émis des doutes sur le fait que le volet développement soit à la hauteur. Tout le monde, à commencer par les militaires, dit que la solution ne sera pas militaire. Or, mon impression est que nous ne sommes pas à la hauteur sur le volet « développement ». Sur cette dimension, quelles sont vos attentes dans la durée ? Quels sont les domaines prioritaires ? Où devrait porter l'effort commun ? Que souhaitez-vous ? Que considérez-vous comme absolument nécessaire rapidement ?