Nous étions au Caire et nous avons obtenu une audience avec le président Sissi, qui nous a fait part de son inquiétude à propos de sa frontière avec la Libye, longue de plus de 1 100 kilomètres. Les ambassadeurs du Tchad et du Niger nous expliquaient, quant à eux, que leurs problèmes avaient leur racine dans le sud de la Libye. Faut-il craindre un risque d'exportation de l'instabilité dans les pays limitrophes, notamment en Égypte ?