 
        Ma question s’adresse à M. le ministre des solidarités et de la santé.
La crise que connaît actuellement le monde hospitalier est structurelle et découle de longues années de dégradation permanente. Le désarroi des patients, mais aussi des soignants, est grandissant. Nos hôpitaux restent surchargés, nos soignants sont extenués et le manque de lits commence à se faire sentir.
Mme Agnès Buzyn, votre prédécesseur, a proposé le plan Ma santé 2022, avec la fin du numerus clausus, la création de 4 000 postes d’assistants médicaux ou, plus récemment, le plan d’urgence annonçant une reprise à hauteur de 10 milliards d’euros de la dette des hôpitaux et un financement supplémentaire de 1, 5 milliard d’euros sur trois ans pour l’investissement.
Si les sommes correspondant au financement supplémentaire pour l’investissement commencent à parvenir aux hôpitaux, nous sommes toujours en attente des mesures concernant la reprise de la dette. À l’heure actuelle, nous n’avons aucune idée des hôpitaux qui en bénéficieront ; nous ne savons pas dans quel délai cela se fera ; nous ne savons pas, non plus, si les hôpitaux plus ruraux seront concernés.
Sont avancées deux hypothèses : soit une approche nationale, soit une reprise régionalisée et, dès lors, un retour par l’intermédiaire des groupements hospitaliers de territoire.
Aussi ma question est-elle simple, monsieur le ministre : pouvez-vous nous éclairer sur les modalités et le calendrier de reprise de la dette des hôpitaux par l’État, ainsi que de l’actuel déploiement de la somme de 1, 5 milliard d’euros prévue au titre de l’investissement ?