Je vous remercie de votre question, madame la sénatrice Maryvonne Blondin.
Elle porte essentiellement sur les conjointes d’agriculteurs, mais j’ai envie d’élargir son champ en y intégrant l’ensemble des conjointes de travailleurs indépendants et de commerçants, ces femmes qui, dans la plupart des cas, ont soutenu leur conjoint durant toute leur activité professionnelle, de façon plus ou moins visible, mais toujours indispensable, et qui se retrouvent bien souvent dépourvues de droits – en tout cas à un niveau correct –, au moment de partir à la retraite.
Ce gouvernement, je l’ai dit, a mis en place de nombreuses mesures pour venir en aide au monde agricole.
C’est lui – je me tourne vers Marlène Schiappa – qui a créé le droit au congé maternité pour les agricultrices et instauré des droits sociaux nouveaux.
C’est lui qui, au travers de la réforme du régime universel des retraites, cherche justement à améliorer la situation de centaines de milliers de femmes qui se retrouvent en grande difficulté au moment de prendre leur retraite, parce qu’elles ont eu des carrières hachées et sont obligées de travailler jusqu’à 67 ans. Grâce à cette réforme, elles pourront partir plus tôt à la retraite.
Mesdames, messieurs les sénateurs, je comprends que cette question vous anime sur toutes les travées, comme c’est le cas aussi à l’Assemblée nationale, car c’est une question de justice sociale, et cette dernière est au cœur de notre action à tous. Aussi, je répète ce que j’ai déjà dit : une mission importante a été confiée à des parlementaires sur le sujet des droits sociaux des actuels retraités agricoles.