L’article 4 prévoit la création d’un comité stratégique chargé, notamment, de l’évolution des modes de transport des personnes handicapées. Je veux croire que cette instance s’inscrira dans une bonne dynamique. Il devient urgent de prendre ce problème à bras-le-corps.
En effet, la couverture des frais de transport par la PCH pose de réels problèmes aux intéressés, notamment lorsque les structures médico-sociales ne sont pas présentes dans leur département de résidence. Cette situation est susceptible de limiter leur accès aux soins ou d’avoir une incidence non négligeable sur leurs liens familiaux, par exemple.
De plus, dans ces conditions, les déplacements sont assurés par les proches aidants ; la charge qui pèse sur leurs épaules s’en trouve accrue d’autant. Or elle pourrait facilement être allégée par une évolution de cette couverture.
Dans le meilleur des cas, la prise en charge accordée au titre des transports consiste en une aide mensuelle de 200 euros. Ce montant apparaît en inadéquation avec les besoins des personnes handicapées, singulièrement quand, faute de place, elles doivent se rendre dans un autre département.
En conséquence, il paraît nécessaire de réévaluer tout simplement le montant de ce plafond en cas d’éloignement. Bien sûr, le département peut apporter une aide supplémentaire. Ce choix pourrait être opportun, mais restons vigilants : il ne faut pas que l’État se décharge pour autant sur les collectivités territoriales. On ne peut pas infliger à ces dernières un poids qu’elles ne peuvent plus supporter, du fait des nombreuses missions qu’elles doivent déjà assumer, voire financer.
Peut-être le passé nous retient-il, tandis que le présent nous échappe ; mais, n’en déplaise à Gustave Flaubert, l’avenir ne doit pas nous tourmenter.
Mes chers collègues, c’est bien là le sens de notre mandat : rendre la confiance en l’avenir à celles et ceux qui l’ont perdue. Les membres du groupe Union Centriste voteront en faveur de ce texte !