Intervention de Jean-Pierre Chevènement

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 5 février 2020 à 9h45
Russie — Audition de M. Jean-Pierre Chevènement ancien ministre envoyé spécial du gouvernement

Photo de Jean-Pierre ChevènementJean-Pierre Chevènement, envoyé spécial du Gouvernement pour la Russie :

Mme Merkel a surtout pris très tôt, dès son accession au pouvoir, des dispositions pour augmenter le nombre de crèches. Quinze ans après, ces mesures produisent leurs effets. Les immigrés doivent aussi être comptés, mais cela ne suffit pas.

La Russie est actuellement dans la moyenne européenne, un peu en dessous de 1,87, probablement aux alentours de 1,6. Elle était tombée plus bas, à un niveau très préoccupant.

Du point de vue de la santé, la situation s'est également améliorée : l'espérance de vie est de plus de soixante-dix ans, après avoir été inférieure à soixante ans.

Il ne faut pas avoir une vision caricaturale de ce pays, mais une vision aussi objective que possible. Si vous allez à Moscou, vous verrez une ville moderne très séduisante. J'ai visité les villes de l'anneau d'or, Saint-Pétersbourg, Sotchi, Nijni Novgorod : ce sont des villes modernes. J'ai vu la Russie à différentes époques : le changement est patent.

Un certain mécontentement s'exprime, qui ne s'exprimait pas auparavant, mais il ne faut pas le surestimer. On se fait souvent une idée fausse de la Russie, soit en la surestimant, soit en la sous-estimant. Cela crée des malentendus.

Un sommet en format Normandie est prévu dans trois mois.

Je ne répondrai pas sur le Venezuela, qui n'est pas de ma compétence.

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