J'ai quelques remarques à adresser à Monsieur Drilhon et aux experts sur une éventuelle sortie sans accord. Il me semble logique qu'une rupture brutale avec un système de règles établi depuis plusieurs décennies entraîne des perturbations à court terme et des conséquences à long terme. Ma circonscription comprend par exemple une grande partie du secteur automobile. Nous fabriquons notamment des freins exportés au sein du marché unique. Les tarifs douaniers de l'OMC avoisinent les 10 %. Certaines de nos entreprises bénéficient cependant d'une marge très inférieure. Nous constatons par conséquent immédiatement les conséquences d'une sortie si les tarifs douaniers remontent à 10 %. Il est important, en l'occurrence, de communiquer avec les personnes sur les conséquences pratiques d'une sortie sans accord. Des personnes de ma circonscription continuent par exemple de me contacter pour m'affirmer que la sortie sans accord est positive. Monsieur Drilhon, pouvez-vous ainsi nous donner votre sentiment pratique des conséquences d'une sortie sans accord pour le secteur automobile ?