Il est clair que le nouveau gouvernement, qui sera probablement formé la semaine prochaine sous l'égide de Boris Johnson, misera sur le lobbying des groupes d'industriels et d'entreprises en Europe pour que soit recherchée une nouvelle version de l'accord de retrait. Le nouveau gouvernement devrait espérer que l'ensemble de ces groupes feront peser une pression sur Paris et Berlin. Je ne crois pas qu'ils obtiendront ce qu'ils attendent. Cela étant, nous devons savoir si le Sénat défend l'accord de retrait dans son intégralité ou s'il est prêt à influencer le gouvernement français et la Commission européenne pour qu'ils se montrent plus pragmatiques qu'ils ne l'ont été jusqu'à présent.