Le rôle des professeurs est un problème récurrent. Mais ceux-ci sont bien associés à la réflexion puisqu'ils participent aux groupes de pilotage des projets, même s'il est vrai qu'ils sont choisis par les inspecteurs, qui procèdent à des nominations parfois discutables. Le souci est ce temps de travail très court au sein des GEPP que j'ai évoqué précédemment.
Par ailleurs, une fois qu'un programme est élaboré, il est mis en consultation mais celle-ci est tellement galvaudée que les professeurs n'y croient plus et donc ne participent plus, ou s'ils participent, c'est sous conseil syndical avec des positions stéréotypées. La question de la consultation des professeurs dans l'élaboration des programmes doit donc être reposée.
Deuxièmement, les textes de 2013 ne prévoyaient pas l'indépendance du CSP. Et les tensions entre le CSP et le cabinet du ministre de la l'éducation existent depuis toujours.
Enfin, sur les programmes d'histoire, aujourd'hui, la société ne dit plus à l'école ce qu'est l'histoire enseignée. Or, à l'époque, c'est bien la nation qui disait clairement ce qui devait être enseigné.