Vous faites face à des défis technologiques de grande ampleur : moins de pollution et de bruit, plus de sécurité et sûreté. Des ruptures technologiques majeures sont devant nous. Dans les années à venir, la concurrence risque de ne plus se limiter à Boeing et Airbus. Quelle part de la recherche est assurée par les industriels ? Avec quelles perspectives ? L'autre partie de la recherche est réalisée par l'Office national d'études et de recherches aérospatiales (Onera), mais le soutien institutionnel dont il dispose s'amenuise, alors que les États-Unis et la Chine augmentent leur soutien à la recherche. Nous sommes aujourd'hui les meilleurs et nous en sommes fiers, mais je m'inquiète pour l'avenir.
Avez-vous des difficultés à recruter de la main d'oeuvre qualifiée ? Considérez-vous qu'il y a adéquation entre la formation et la demande industrielle en France ? De nouveaux métiers vont apparaître : comment préparer leur émergence ?