Il n’y aura pas de développement durable, dont tout le monde parle, si les collectivités, en particulier les départements et les communes, n’ont pas les moyens financiers de maintenir la vie sur leurs territoires et d’assurer les services nécessaires.
Contrairement à ce que certains pensent, la nature, livrée à elle-même, s’autodétruit ! Quand il n’y a pas d’agriculture, des incendies surviennent ! Pour que la nature puisse accueillir des femmes et des hommes qui viennent des cités et qui ont besoin de se réconcilier avec eux-mêmes en se rapprochant de leur environnement naturel, il faut des acteurs, des agriculteurs, des ruraux pour fournir les services et maintenir la vie ! Telle est la philosophie de fond que doit refléter la péréquation.