La question des femmes divorcées est majeure.
Permettez-moi de me faire le porte-voix de notre collègue Laurence Cohen qui aurait souhaité vous interroger sur les évolutions annoncées à l'égard du minimum contributif, qui serait porté à 85 % du SMIC net. Ces orientations devraient bénéficier aux femmes, puisqu'elles sont plus nombreuses parmi les bas salaires. Mais si le bénéfice de ce minimum est réservé aux carrières complètes, quelles seront les conséquences de cette restriction pour des femmes qui ont souvent des parcours professionnels heurtés ? Que deviendra, dans le futur système, la majoration de durée d'assurance bénéficiant aux personnes répondant aux critères actuels de pénibilité ?
Actuellement, les critères de pénibilité définis par le code du travail ne semblent pas correspondre à des métiers traditionnellement associés aux femmes qui sont très difficiles physiquement et émotionnellement. Je pense par exemple au soin des personnes âgées dépendantes. Comment évoluer sur ce point ?