Merci pour la qualité de vos propos.
Toute hypothèse d'amélioration de la réforme est un exercice essentiellement intellectuel, puisque le Gouvernement est hostile à toute évolution parlementaire du texte, d'autant qu'une partie importante de celui-ci consiste en des habilitations à légiférer par ordonnances. Nous aimerions améliorer le texte, mais la démarche ne me semble pas vouée à réussir, d'où cette démarche défensive : on ne peut que défendre ce qui peut l'être, en faisant connaître aux Français ce que contient cette réforme. Voilà à quoi se résume aujourd'hui le rôle du Parlement, et je le déplore.
Les projections du montant des dépenses consacrées aux droits familiaux dans le système actuel montrent une augmentation forte. Serait-il possible qu'une partie des mesures de cette réforme vise à maîtriser non seulement le volume des dépenses de retraites, mais encore cette augmentation des droits familiaux ?
L'allocation veuvage est-elle supprimée par la réforme ou, cette allocation ayant une place à part dans le système des retraites, va-t-elle survivre dans le nouveau système ?
Monsieur Bras, le système que vous évoquez consisterait à additionner et à diviser par deux les droits acquis au moment de la séparation du couple, avec ou sans décès, est-ce bien cela ?