On a voulu aller trop vite. Deux mille ans d'histoire des peuples européens ne se modifient pas en 30 ou 40 ans. Nous sommes dans une situation difficile. Soit les populistes profitent de la situation et finalement disent des choses que nous devrions dire sur la monnaie, sur l'identité, sur l'Europe, soit, de notre côté, on ne dit rien car on ne peut rien changer. Mais la société n'accepte plus le système. On a de plus en plus de mal avec les jeunes. On fait du traitement social dès qu'il y a un problème mais on ne sait plus comment faire pour régler en profondeur les difficultés. Pourrait-on avoir à nouveau un débat monétaire autour de l'idée d'une monnaie commune et non d'une monnaie unique ? Je n'en suis pas sûr.