Intervention de Jean-Yves Leconte

Commission des affaires européennes — Réunion du 4 mars 2020 à 13h30
Institutions européennes — Programme de travail de la commission européenne pour 2020 - examen de la proposition de résolution européenne et de l'avis politique de mm. jean bizet et simon sutour

Photo de Jean-Yves LeconteJean-Yves Leconte :

Il me paraît contre-productif, quand on parle de l'Afrique, de n'envisager que les risques migratoires ou l'explosion démographique. Il faut aussi voir quelles opportunités offre ce continent, compte tenu de sa richesse et de l'évolution de sa croissance économique.

Enfin, j'accepte la formulation de l'alinéa 52, dans lequel est saluée la reprise des négociations en vue de l'adhésion de l'Union européenne à la Convention européenne des droits de l'Homme et où nous appelons à la conclusion rapide d'un accord d'adhésion qui préserve l'autonomie du droit de l'Union européenne et la compétence exclusive de la Cour de justice de l'Union européenne pour l'interpréter. Pour autant, ce paragraphe ne doit pas être lu comme un refus de notre part de tout contrôle externe, l'objectif de l'adhésion étant le contrôle externe de la Cour de Strasbourg sur l'ensemble du droit européen ayant des effets sur les droits fondamentaux. Le traité de Lisbonne prévoyant l'adhésion de l'Union à la Convention européenne des droits de l'Homme, la Cour de justice de l'Union européenne ne saurait s'y opposer sans se mettre en dehors du droit européen.

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