La question de la coordination entre les universités et les forces de l'ordre se pose donc. Par ailleurs, il nous faut parfois engager des vigiles extérieurs, ce qui a un coût pour nos établissements, alors que notre mission première n'est pas forcément de sécuriser des événements.
Pour répondre à votre seconde question, je ne sais pas ce qui se passe à Bobigny, Lyon ou Lille. Vous avez évoqué le Crous de Lille. Or les Crous ne relèvent pas de notre responsabilité, pas plus que les centres hospitaliers universitaires (CHU). En fait, les universités sont des lieux où interviennent des acteurs multiples - Crous, CNRS... - et où les responsabilités s'enchevêtrent. Aucun signalement particulier ne m'a été adressé à propos des Crous. En tout cas, chaque fois qu'un phénomène de ce genre a surgi dans mon établissement, j'ai été alerté par les enseignants et les personnels, qui sont très vigilants, et j'y ai mis fin.